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Le Centre Educatif Fermé La Rouvellière expose en Belgique
09/12/2014
Les conférences de l’OIJJ ont lieu tous les deux ans. Après Londres l’année écoulée pour la Vème conférence, c’est à Bruxelles qu’a eu lieu la VIème conférence dont les travaux étaient consacrés cette année à : « La privation de liberté des enfants en dernier ressort. Vers des politiques relatives aux alternatives, basées sur des faits prouvés ».
Le jeune Roberto explique son travail à Mme Mouazan
Ainsi, Roberto, Albert et Moussa (les prénoms ont été changés) trois jeunes accompagnés par Josette BALMET, éducatrice de vie quotidienne et de Nicolas BELLIER, éducateur technique spécialisé ont séjourné à Bruxelles durant quatre jours afin de donner des explications sur leurs réalisations.
Du 3 au 4 décembre, les trois mineurs ont patiemment donné avec une grande fierté les trucs et astuces qui leur ont servi pour rendre d’un ensemble de métaux hétéroclites destinés à la décharge, des œuvres qu’ils exposent ! Ces œuvres ont été réalisées dans le cadre de l’atelier soudure, avec le soutien et l’aide de Didier DERET, l’artiste sarthois qui était également du voyage avec le directeur du CEF 72, Mustapha LABZAE.
(De gauche à droite) M. Deret, M. Labzaê, Mme Mouazan
La réflexion sur la prise en charge des enfants en conflit avec la loi est bel et bien une affaire mondiale. Des expériences menées en Inde ou au Bangladesh entre autres et qui ont été abordées lors de cette conférence n’ont rien à envier à celles menées en France ou en Angleterre. Le partage des richesses à partir des résultats obtenus suite à des alternatives à l’incarcération est une réelle force pour l’avenir de nos actions.
Cette prise en charge mondiale et est forcément européenne ! Roberto un des jeunes présent à cette conférence a rencontré deux éducateurs Italiens qui l’ont pris en charge à Palerme où il était incarcéré ! Une longue et émouvante discussion, en Italien s’est alors engagée.
Par cette démarche l’équipe du CEF vise l’intégration de nos jeunes au sein de la société ce qui ne peut se réaliser que par le biais de l’institutionnalisation de principes de reconnaissance mutuelle grâce auxquels les membres d’une société peuvent être intégrés dans l’ensemble de la vie sociale. Nos jeunes ont pu constater par eux même cette reconnaissance grâce aux félicitations qu’ils ont reçues à chaque fois qu’un adulte les a croisés. Une salve d’applaudissements lors du temps de repas a également été l’occasion de participer à leur estime de soi.
La conséquence qui s’impose est que cette reconnaissance influencera assurément la qualité des relations que tisseront ces jeunes avec la société.
Cette reconnaissance est d’autant plus appréciée qu’elle a été adressée à nos jeunes par Monsieur Robert BADINTER (vieux militant) comme il s’est présenté et qui participait à cette conférence. C’est dire la richesse d’un chantier pédagogique en perspective.
Mesdames Catherine SULTAN et Danièle MOUAZON, respectivement Directrice de la PJJ Nationale et Directrice interrégionale ont adressé leurs félicitations aux trois jeunes présents.
(De gauche à droite) Mme Mouazan, M. Labzaê, Roberto
Le regard bienveillant de telles personnalités permet aux mineurs de s’épanouir individuellement et d’acquérir les prémices d’une formation de l’identité personnelle. Cet épanouissement individuel et cette acquisition d’une formation de l’identité pourront alors se réaliser dans les meilleures conditions possibles.
Les conférences de l’OIJJ ont lieu tous les deux ans. Après Londres l’année écoulée pour la Vème conférence, c’est à Bruxelles qu’a eu lieu la VIème conférence dont les travaux étaient consacrés cette année à : « La privation de liberté des enfants en dernier ressort. Vers des politiques relatives aux alternatives, basées sur des faits prouvés ».
Le jeune Roberto explique son travail à Mme Mouazan
Ainsi, Roberto, Albert et Moussa (les prénoms ont été changés) trois jeunes accompagnés par Josette BALMET, éducatrice de vie quotidienne et de Nicolas BELLIER, éducateur technique spécialisé ont séjourné à Bruxelles durant quatre jours afin de donner des explications sur leurs réalisations.
Du 3 au 4 décembre, les trois mineurs ont patiemment donné avec une grande fierté les trucs et astuces qui leur ont servi pour rendre d’un ensemble de métaux hétéroclites destinés à la décharge, des œuvres qu’ils exposent ! Ces œuvres ont été réalisées dans le cadre de l’atelier soudure, avec le soutien et l’aide de Didier DERET, l’artiste sarthois qui était également du voyage avec le directeur du CEF 72, Mustapha LABZAE.
(De gauche à droite) M. Deret, M. Labzaê, Mme Mouazan
La réflexion sur la prise en charge des enfants en conflit avec la loi est bel et bien une affaire mondiale. Des expériences menées en Inde ou au Bangladesh entre autres et qui ont été abordées lors de cette conférence n’ont rien à envier à celles menées en France ou en Angleterre. Le partage des richesses à partir des résultats obtenus suite à des alternatives à l’incarcération est une réelle force pour l’avenir de nos actions.
Cette prise en charge mondiale et est forcément européenne ! Roberto un des jeunes présent à cette conférence a rencontré deux éducateurs Italiens qui l’ont pris en charge à Palerme où il était incarcéré ! Une longue et émouvante discussion, en Italien s’est alors engagée.
Par cette démarche l’équipe du CEF vise l’intégration de nos jeunes au sein de la société ce qui ne peut se réaliser que par le biais de l’institutionnalisation de principes de reconnaissance mutuelle grâce auxquels les membres d’une société peuvent être intégrés dans l’ensemble de la vie sociale. Nos jeunes ont pu constater par eux même cette reconnaissance grâce aux félicitations qu’ils ont reçues à chaque fois qu’un adulte les a croisés. Une salve d’applaudissements lors du temps de repas a également été l’occasion de participer à leur estime de soi.
La conséquence qui s’impose est que cette reconnaissance influencera assurément la qualité des relations que tisseront ces jeunes avec la société.
Cette reconnaissance est d’autant plus appréciée qu’elle a été adressée à nos jeunes par Monsieur Robert BADINTER (vieux militant) comme il s’est présenté et qui participait à cette conférence. C’est dire la richesse d’un chantier pédagogique en perspective.
Mesdames Catherine SULTAN et Danièle MOUAZON, respectivement Directrice de la PJJ Nationale et Directrice interrégionale ont adressé leurs félicitations aux trois jeunes présents.
(De gauche à droite) Mme Mouazan, M. Labzaê, Roberto
Le regard bienveillant de telles personnalités permet aux mineurs de s’épanouir individuellement et d’acquérir les prémices d’une formation de l’identité personnelle. Cet épanouissement individuel et cette acquisition d’une formation de l’identité pourront alors se réaliser dans les meilleures conditions possibles.